Vous trouverez ici certains de mes travaux qui illustrent les services que je vous propose tels que: l'écriture de biographies, l'accompagnement à l'écriture d'un discours, l'écriture de paroles de chanson, etc.
Le parfum des roses.
Rare sont celles et ceux qui le connaissent vraiment.
Je ne saurais réellement le décrire. Et pourtant ...
Lorsque je sens le parfum des roses, j’ai soudain six ou sept ans, je suis dans la cour de mes grands-parents. Je cours, je sautille joyeusement. Je me sens bien, je suis insouciante et je ressens sur moi le regard de ma grand-mère. Un regard vif, pétillant, lumineux, bienveillant.
Des cris d’enfants, des rires, de l’agitation en cuisine, des plats qui passent de mains en mains.
Quelques années plus tard, elle nous a quittés. Son souvenir est matérialisé par cette arcade de rosier au-dessus de son porche. Une douce mélancolie empli l’atmosphère. Un regard un peu triste, vague, qui s’illumine parfois d’un sourire, bienveillant. Celui de mon grand-père.
Et cette chanson, terriblement triste jouée à son enterrement : « c’est aujourd’hui dimanche, tiens ma jolie maman, j’ai pris ces roses blanches, toi qui les aime tant »
La maison est devenue silencieuse, seule la télévision fait un pied de nez à ce silence lourd de regrets, lourd du manque de l’âme de cette maison.
La table de la salle à manger, autrefois couvertes de victuailles, de rires et de joie est devenue un autel qui accueille les cendres de ma grand-mère. C’est elle qui animait les repas de famille. La salle de réception familiale est devenue une chapelle.
Les roses sentent toujours aussi bon. Mon grand-père ne prend pas la peine de tailler les rosiers, mais les roses sont bien là, elles diffusent fidèlement le souvenir de ma grand-mère.
Quelques années plus tard, il nous a quittés. Pour l’occasion, les bibelots, les photos, les souvenirs ont été déplacés dans la salle à manger. Après 15 ans d’immobilité. La salle de réception devenue chapelle est désormais une chambre mortuaire.
Nous allons nous recueillir sur sa dépouille. Depuis son lit de mort on entend dans la cuisine des éclats de rire, des bruits de vaisselle, des verres qui trinquent, des enfants qui jouent. Enfin, la maison a repris vie. La première réunion de famille depuis la mort de ma grand-mère. Les yeux embué de larmes nous rions et célébrons Juliane et Richard enfin réunis. La mort nous les a arrachés mais nous les savons enfin ensemble. Pépé aura droit à une scène de ménage ! 15 ans qu’il va au bistrot et drague des petites jeunes. Mémé va l’engueuler !
Bien des années plus tard, je retourne voir la maison. Elle est vide, les volets sont fermés, la peinture sur les murs est écaillée, le jardin est en friche. Pourtant, l’arcade de roses est toujours là. Les rosiers sont en fleurs. Je suis derrière la grille, je ne peux pas sentir l’odeur des roses. J’ai envie d’escalader le mur rien que pour sentir une dernière fois le parfum des roses. Que ne donnerais-je pas pour faire sentir cette odeur à mon fils qui est dans mes bras et qui jamais ne sentira le parfum des roses comme moi je l’ai senti.
J’aime les roses imparfaites, celles des jardins, celles qui sont capables de vous envouter de leur parfum enivrant au point de vous marquer à vie.
Les roses parfaites des pépinières sont sans odeur, sans magie. Gardez vos bouquets de roses. Moi celles que j’aime, ce sont celles qui poussaient dans le jardin de ma grand-mère.
Pour vous donner une idée de mon grand-père :
Physiquement, un mélange entre David Bowie et Clint Eastwood.
Des yeux bleus délavés, presque translucides. Perdus au loin, là-bas. Ces yeux de ceux qui ne sont jamais revenus. Glaçants. Que pouvait-il bien voir ? Quel genre de fantôme innommable pouvait ainsi voiler son regard ? Ce regard perdu, on le voyait apparaître lorsqu’il était silencieux. Pensif.
Lorsqu' il était bien présent dans une conversation, son regard était profond, pétillant de son intelligence et de sa vivacité d’esprit.
Sa tenue de tous les jours : un jean Levis 501 remonté jusqu’à la taille par des bretelles passées par-dessus une chemise à carreaux. À ses pieds, des espadrilles en guise de charentaises. Ça c’était le côté Clint Eastwood.
Pour sortir : béret bleu marine, chemise unie et un foulard ou une cravate. Dans les tons bleus assortis à ses yeux. À ses pieds, de belles chaussures cirées et surtout, pour les grandes occasions sa veste bleue marine ornée des 5 rappels des médailles qu’il avait reçues : croix de guerre palmée, croix du combattant volontaire de la résistance, croix du combattant, médaille de déporté, médaille de la libération.
Le jardinage comme lieu d’évasion et source de fierté.
Un beau carré de jardin avec de belles allées, de bons gros légumes nourris par un fumier maison et sans « produits chimiques ». Pas une mauvaise herbe ne dépassait, toutes arrachées à la main et encore une fois « sans produits chimiques ». Son jardin détonnait des autres jardins de sa cité HLM : dans les autres il y avait des herbes hautes, des encombrants ou des jouets pour enfants sens dessus dessous.
La pêche comme loisir.
Quelques précieuses images prises grâce à son caméscope couleur de l’époque nous montrent gambadant autour de lui, assis tranquillement la canne à la main à l’étang de Quiévrechain. Il nous parlait peu c’est vrai. Mais son regard posé sur nous était toujours bienveillant. Ces images datent du début des années 90. Après je n’ai plus le souvenir de parties de pêches avec lui. J’ai comme le souvenir vague que ses cannes restaient inutilisées à sa cave. Pourquoi avait-il laissé tomber ce loisir ?
La politique comme point d’ancrage.
Conseiller municipal du maire communiste de Quiévrechain, abonné au journal l’humanité. Toute petite il m’avait emmenée avec ma sœur au bureau de vote où il devait participer au dépouillement le soir même. Toujours très vague ce souvenir, mais très agréable. Un moment rare, précieux : notre mère et notre grand-mère, bien trop jalouses pour nous laisser profiter de lui toutes seules. Peu de paroles mais toujours beaucoup de bienveillance.
Plus tard, j’ai compris son engagement communiste. Il me l’a expliqué. Après l’armistice de 1945, l’Allemagne fut partagée entre le bloc de l’Est communiste et le bloc de l’Ouest. Lors de son rapatriement il se souvenait que du côté soviétique il avait été installé à l’hôtel, les soldats russes lui avait donné des bons de tabac et de nourriture en faisant preuve d’amabilité avec lui. Bref, il était redevenu un homme.
Arrivé du côté américain, il avait été réinstallé dans les camps. Bien sûr en homme libre, bien sûr dans de meilleures conditions. Mais j’imagine fort bien le traumatisme que cela avait pu être pour lui. C’est comme ça qu’il est devenu communiste. L’image qu’il s’était faite de l’URSS communiste et du capitalisme américain reposait sur cette expérience lors de son rapatriement et jamais il n’en changea de sa vie. Pour lui, il était impensable qu’un membre de sa famille puisse voter pour un autre parti que le parti communiste. Un engagement envers son parti qu’il ne quitta jamais. Le jour de son enterrement, il eut droit à une haie d’honneur de ses camarades communistes venus dresser le drapeau rouge à la fossile et au marteau.
La recherche documentaire comme jardin secret.
À part ma grand-mère, personne ne savait qu’il avait amassé des documents au fil des années : sur la déportation notamment mais aussi sur la monté du FN et des débordements de son fondateur Jean-Marie Le Pen à propos de la Seconde Guerre Mondiale. Je crois qu’il vivait comme un affront personnel le fait que ce parti d’extrême droite ait osé s’appeler le Front National, comme le mouvement de résistance auquel il avait appartenu.
C’est vers 2004 qu’il a sortie tous ses papiers, ses notes méticuleusement surlignées, soulignées. Avant ça, il ne parlait jamais de la guerre, de la déportation. Et dans la famille, il y avait cet espèce d’interdit, d’accord tacite sur le fait qu’il ne fallait surtout pas lui poser de question sur ses années de déportation.
Jusqu’en 2004.
Au lycée, j’avais participé à un spectacle sur la déportation. J’étais chargée de chanter Nuit et Brouillard de Jean Ferra. Dans le public, il y avait un ancien déporté qui était venu témoigner de son histoire pour nous sensibiliser. Cette chanson, je l’ai chantée pour lui et pour tous ceux qu’il avait connus là-bas. Quand je me suis mise à chanter cette chanson, il a pleuré. Une fois sortie de scène, j’ai pleuré aussi. Je venais de comprendre, de ressentir toute l’horrible réalité qu’il y avait dans les paroles de Jean Ferra.
Le dimanche suivant en allant voir mon grand-père, je n’ai pas pu m’empêcher de lui raconter que j’avais chanté cette chanson à un autre déporté. Aussitôt, il s’est mis à me parler de lui, de son vécu. Par la suite, tous les dimanches c’était son rituel. Il m’attendait avec les documents qu’il avait préparés la semaine et il me racontait. A la fin, il me remettait les photocopies qu’il avait faites de ces documents.
Je pense que ma grand-mère, puis ses enfants, ont pensé bien faire en nous interdisant de lui poser des questions sur ce qu’il avait vécu durant la déportation. Pendant des années il avait hurlé comme une bête dans son sommeil, traumatisant à vie sa femme et ses enfants. Tout le monde avait bien compris son choc. En n’en parlant pas, sa famille croyait l’avoir préservé. Mais finalement, quand je repense à l’empressement qu’il a eu à me raconter son histoire, je me dis qu’il avait dû attendre toute sa vie que quelqu’un s’intéresse à lui. Je ne sais pas si c’est l’intérêt que je révélais pour l’histoire de la déportation en chantant Nuit et Brouillard qui l’a motivé à me parler ou si c’est parce ça lui faisait un pincement au cœur que sa propre petite-fille rende hommage à un autre déporté que lui. Peu importe finalement, car il a enfin pu libérer sa parole. À tel point que, par la suite c’est lui qui est allé témoigner dans des établissements scolaires.
Au rythme des chants d’Édith Piaf, de Fréhel, d’Edmond Tanière et de bien d’autres que j’ai oubliés, il rêvait. Des musiques d’avant-guerre. Celles du temps de l’insouciance, probablement.
Comment décrire cet homme discret, mystérieux ? Difficile d’en dépeindre un portrait objectif, exhaustif, fidèle. Et pourtant, je ne peux laisser son souvenir sombrer dans l’oubli.
Ce que j’en dirais :
Un homme qui parlait peu. Distant, froid et pourtant bienveillant. Charismatique. Lorsqu’il parlait son auditoire l’écoutait, buvait ses paroles.
Un homme abîmé, brisé de l’intérieur et qui pourtant se tenait droit comme un « I ». Fier, majestueux.
Un homme qui aimait s’évader auprès de femmes. Qui avait connu un autre amour secret, interdit. Plusieurs, peut-être. Surement. En tout cas, il avait vécu une histoire extraconjugale suffisamment longue et intense. Au point de faire une enfant, Michèle. Il avait vécu quelques années au sein de ce nouveau foyer, puis était reparti vivre avec ma grand-mère. La mère de ses cinq enfants.
Un homme séduisant, qui plaisait et qui aimait plaire.
Un homme intelligent, lettré, serviable. Qui aidait ses voisins ouvriers immigrés dans leurs démarches administratives et leurs enfants à faire leurs devoirs. Qui avait comme frère de cœur, monsieur Halam, un algérien venu vivre dans sa cité quelques décennies plus tôt.
Complexe, mystérieux. Cette homme a marqué sa famille non pas comme un patriarche mais comme un demi-dieu, une chimère. Mi-homme, mi roi le jour, mi-homme, mi animal la nuit quand il poussait des hurlements dans son sommeil et qu’en songe il était resté là-bas.
Là-bas : Valenciennes, Loos, Saint-Gilles, Essen, … Esterwegen, Gross-Strelitz...
La peur, la puanteur, l’horreur, l’innommable. Les déplacements continuels, l’insécurité, demain sera-t-il pire ?
Quand « se croyant des hommes, n’étaient plus que des nombres », des ombres, des bêtes. Pire que des bêtes, ils auraient préféré être des bêtes, leur sort était plus enviable.
L’horreur. L'horreur avait marqué sa jeunesse. Un gamin de 18 ans.
Emile Béreaux était connu comme un héros de la résistance.
A 18 ans il avait rejoint les FFI. Son rôle, en tant que jeune soldat de la résistance consistait à coller des affiches sur les murs de sa commune pour dénoncer le régime de Vichy.
La nuit du 19 au 20 octobre 1943. Au milieu de la nuit la police française a fait irruption chez ses parents pour interpeler Monsieur Béreaux, un terroriste ! C’est d’abord mon arrière-grand-père qui fut interpelé. C’était le seul homme dans la maison, à l’époque la majorité s’obtenait à 21 ans. Emile se dénonça, c’est lui qui appartenait au FFI. Il fut interpelé et emmené à la maison d’arrêt de Valenciennes.
Ainsi commença l’histoire de sa déportation dont voici son témoignage.
Pendant cette lecture, gardez à l’idée qu’il n’avait fait que coller clandestinement des affiches. Ni plus, ni moins.
(A suivre ...)
Voici quelques uns des nombreux documents qu'il m'a légués. Heureusement, il les avait photocopiés et transmis de son vivant car malheureusement, nombre d'entre eux ont disparu après son décès.
Discours du 10 mars 2022 prononcé lors de la soirée pitch du FCW Social Hub à l’auditorium de Basse-Terre ©
Il y a des destins croisés
Qui auraient pu s’aimer
Il y ‘a des destins mêlés
Ceux qui se sont déçus
Et qui n’auraient jamais dû
Se rencontrer
Bonsoir à toutes et à tous. Merci d’être présents ce soir et merci à l’association Annou Soti sans qui cette belle aventure n’aurait pas eu lieu.
Je m’appelle Christine DROZDZ, je suis biographe et je vais vous raconter comment mon fils rencontrera un jour son arrière-grand-père.
J’avais 17 ans lorsque mon feu grand-père décida de me confier sa douloureuse histoire de résistant déporté de la seconde Guerre Mondiale. Dès lors, tous les dimanches il préparait nos entretiens en sortant des notes d’époques et des documents amassés au fil des ans.
J’étais la première personne à qui il livrait son vécu. Sur le tard : à près de 80 ans.
Un déclic qui lui a ensuite permis de témoigner de son histoire, de l’Histoire, auprès des jeunes.
À cette époque, je ne m’en rendais pas encore compte, mais j’avais déjà la capacité d’écouter les gens, de les faire se confier à moi.
De mon côté, c’est après sa mort que je me suis donné le temps de retranscrire son témoignage.
Hélas ! Que d’interrogations, que de zones d’ombres…
Il s’agissait là de ma première expérience de biographe.
À la même époque je me suis mise à l’écriture : des paroles de chanson, des articles pour un journal. Pourtant, je n’imaginais pas encore pouvoir en faire un métier.
À peine une passion secrète exercée la nuit, à l’abri des regards.
Plus tard je suis devenue infirmière. Prendre soin, avec des traitements mais surtout par l’écoute.
Et puis, en 2015, mon départ pour la Guadeloupe. Un vrai coup de cœur pour cette île et pour ses habitants.
Je travaillais pour l’industrie pharmaceutique. Un bon travail, bien payé, mais que ne faisait pas sens.
En 2019, la naissance de mon fils. Et là, la remise en question. Comment pourrais-je aller faire un travail qui n’avait pas de sens pour payer des étrangers qui verraient grandir mon enfant à ma place ?
Je n’ai pas pu.
Pendant un an je me suis occupée de mon bébé. Puis, j’ai découvert les programmes d’accompagnement de l’association Annou Soti.
À cette époque, je m’étais remise secrètement à l’écriture : des poèmes, des contes pour enfant, une autobiographie. Mais je n’étais pas encore prête à assumer ma créativité.
Sensible aux difficultés de garde des jeunes enfants, je suis d’abord partie sur un projet de micro-crèche : un échec.
Puis, toujours grâce à Annou Soti, j’ai rencontré Stéphanie et Lionel Nicolin, qui m’ont donné suffisamment confiance en moi pour oser tenter de vivre de ma passion.
Depuis, que j’ai enfin décidé de suivre ma voie, le monde s’ouvre à moi.
En janvier j’ai créé Ghostwriter, mon entreprise de biographe et prête plume.
J’écris déjà 3 biographies et un magazine m’a déjà demandé d’écrire pour lui.
Sur le plan artistique j’ai publié mon premier recueil, l’un de mes textes a même été mis en musique par un pianiste. Mon premier conte pour enfant est en train d’être illustré par un talentueux dessinateur.
En moins de deux mois, ma passion secrète est devenue un travail à temps complet.
Avec Ghostwriter je vous propose :
-un accompagnement à l’écriture de biographies
-un accompagnement à la tenue de discours
-de l’écriture de contenus web … Et bien plus encore !
Revenons aux biographies. Une biographie pour qui ?
Contrairement à ce que j’ai souvent entendu, elles ne sont pas réservées aux grands de ce monde.
Elles peuvent s’inscrire dans un travail de transmission intergénérationnelle. La biographie peut ainsi permettre de consigner les histoires de famille, de transmettre un vécu, de se réapproprier son histoire… Et de permettre à un petit garçon de faire connaissance avec son arrière-grand-père !
Les biographies d’entreprises entretiennent le sentiment d’appartenance à une famille, une aventure tant pour les collaborateurs que pour les clients.
Bref, il existe mille et une bonnes raisons de transmettre une histoire car savoir d’où l’on vient, savoir d’où nous venons, n’est-ce la meilleure façon de savoir où nous allons ?
Merci de votre attention. Je serai ravie de répondre à vos questions à la fin de cette soirée.
©copyritght 2022 Christine DROZDZ
Mon expérience de soliste à la chorale du collège m'avait donné le goût du chant. Au lycée, j'ai commencé à écrire des textes que je devais interpréter en tant que chanteuse dans un groupe de rock qui n'a jamais vu le jour.
C'est ainsi que sont nés mes premiers textes en vers.
Dix-huit ans d'écriture par "périodes" de quelques jours espacées de plusieurs mois puis de plusieurs années.
Aujourd'hui, je vous livre ces textes.
4ème de couverture:
"Toi qui me lis, ne crois pas que ces vers te donnent accès à mon cœur.
Je brouille les pistes. Parfois je parle un peu de moi. Me livrer entièrement ? Rarement.
Il arrive aussi que j’endosse un costume. M’imaginant dans la peau d’une autre. Comme si, déjà, je me préparais à devenir biographe. Me cacher derrière les mots des autres, ça je le fais bien.
Toi qui me lis, oublie-moi. Ces vers, c’est toi qui les a écrit. Ou bien ta voisine, ou ta sœur, ou ta petite-amie. Peu importe. Ces vers, ne m’appartiennent déjà plus. En les offrant à d’autres regards, ils s’évaporent et deviennent les songes de milliers d’inconnus."
J'ai appris à me débrouiller toute seule très jeune.
C'est ainsi qu'à 17 ans je travaillais déjà comme pigiste à l'Observateur du Valenciennois. C'était en 2004.
Pas facile de préparer un Bac Scientifique quand on passe ses week-ends à courir après les sujets:
Se rendre sur place, prendre des photos, discuter avec les gens. Rentrer à la maison, rédiger, corriger et attendre impatiemment la sortie de l'hebdomadaire. Faire ses devoirs pour le lundi.
Quelle joie de découvrir quelques jours plus tard les articles sélectionnés pour être publiés!
Puis, compter le nombre de ligne et de photos pour se faire payer.
Beaucoup d'effort pour peu d'argent. Mais une immense fierté!
D'ailleurs, j'ai conservé presque tous mes articles. En voici quelques uns.
Cliquez sur les articles pour les lire.
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